

đMon premier retour de manga, avec une trĂšs belle Ă©dition de Zone FantĂŽme, de Junji Ito ! Ăa faisait longtemps que jâentendais parler de lui, et comme je ne lisais plus de mangas depuis longtemps, je me suis dit « Allez, pourquoi pas ? ».
đDĂ©jĂ , lâobjet livre en lui-mĂȘme est vraiment trĂšs beau. Il y a de belles finitions, jâai adorĂ© la texture du papier et la qualitĂ© dâimpression. Et je suis du genre Ă lire sans les jaquettes, et jâai trouvĂ© la couverture rigide vraiment sympa en termes de finitions Ă©galement.
đParlons de lâouvrage, maintenant ! On retrouve plusieurs nouvelles de Junji Ito, certaines inspirĂ©es du folklore japonais, et dâautres sortants de son imagination fertile. Et bien je dois dire que jâai adorĂ© ! Avec une prĂ©fĂ©rence pour celle sur la Madone.
đJe mâattendais Ă plus dâhorreur ou de gore, et jâai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surprise en voyant que ça passait beaucoup par lâĂ©pouvante. Personnellement, je prĂ©fĂšre ce style. On retrouve une esthĂ©tique trĂšs macabre, et câest vraiment quelque chose qui me parle.
đNiveau ambiance, jâai vraiment trouvĂ© que câĂ©tait fantastique, surtout la nouvelle sur Aokigahara. Comment dire que le combo avec lâĂ©pouvante, jâai adhĂ©rĂ© au bout de quinze secondes. Surtout que lâaction est bien dosĂ©e, je trouve que le format nâest pas trop long, juste ce quâil faut pour quâon se mette dedans et quâon apprĂ©cie bien notre lecture.
đBien entendu, il y a des questions dont les rĂ©ponses sont un peu en suspens, mais ça ne mâa pas frustrĂ©e pour une fois. Je trouvais que ça rentrait dans la logique du rĂ©cit, car on suit majoritairement un personnage en particulier, lequel nâa pas nĂ©cessairement toutes les solutions en main.
đEt les dessins, mon Dieu, quâest-ce que je les ai aimĂ©s ! Jâai trouvĂ© que parfois, ils Ă©taient assez simples, ou sobres. Mais quand Junji Ito dĂ©cide de rajouter des dĂ©tails, ça y va, sans crĂ©er un sentiment de confusion. Bref⊠Jâai adorĂ©. Ma nouvelle prĂ©fĂ©rĂ©e Ă©tait celle avec la Madone. Ă lâinverse, celle que jâai la moins apprĂ©ciĂ©e⊠je dirais la derniĂšre. Sans pour autant quâelle soit mauvaise !



